"Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux
que le risque d'éclore." Anaïs Nin

lundi 27 octobre 2008

le bol à conter d'Aïcha




Elle avait quinze ans quand je l'ai vue...Elle dormait, vêtue de sa robe blanche, et Faouzia m'a dit: "Hier c'était sa nuit de noces, mais le mari est impuissant, alors maintenant les hommes disent que c'est de sa faute à elle, et elle va être répudiée...Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse...c'est ce qui peut lui arriver de moins pire..." C'était un minuscule village algérien, près de Ghardaïa, il y a plus de trente ans de celà...

Peut-être qu'il est arrivé "le moins pire" à Aïcha, peut-être que sa vie n'a pas été trop difficile après, peut-être...

3 commentaires:

Lise a dit…

Pour l'avoir vécu, dans certaines cultures, quand l'homme est impuissant c'est toujours la faute de la femme.... ok, là, c'est un cri du coeur ... ça me révolte toujours 5 ans plus tard ...

J'aime beaucoup ton bol à conter .... même les histoires tristes !

bises.
l.

Anonyme a dit…

Encore Paisible... j'aime t'écouter nous raconter de belles histoires. Biz

Anonyme a dit…

ton bol est superbe, ton histoire bien triste !