"Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux
que le risque d'éclore." Anaïs Nin

lundi 25 février 2008

nostalgie...



C'était moi
Paroles: Maurice Vidalin. Musique: Gilbert Bécaud 1960

Celui qu'on appelait le voyou de la plage,

Qui vivait tout l'été jambes nues, cheveux fous,

Qui ne payait jamais les gaufres ni les glaces,

qui te jetait de l'eau, des algues et des cailloux,

C'était moi !

Mais qui savait le nom des quatre mille étoiles

Et te prenait la main pour mieux te les compter ?

Qui faisait d'un orage une carte postale

En dessinant ton cœur sur le sable mouillé ?

C'était moi, c'était moi !

Celui qui se disait professeur de tendresse,

Qui se moquait de toi quand tu ne voulais pas,

Celui qui se vantait d'avoir eu des princesses

Et de se fiancer, mais de n'épouser pas,

Mais qui riait trop fort en ouvrant ton corsage

Ou qui ne riait plus en touchant tes genoux,

Qui s'endormait tout doux sur ton épaule sage,

Qui t'appelait "pas belle" et qui t'aimait beaucoup,

C'était moi, c'était moi !

Celui qui plaisantait, un matin de septembre,

En piquant une rose à ton manteau de pluie,

Qui te disait "Salut, on allait bien ensemble."

Et n'en a plus dormi ni le jour ni la nuit,

Celui qui ne sait plus ni ton nom, ni ton âge,

Qui ne sait rien de toi, mais que tu es jolie,

Oublie-le ce garçon qui crânait sur la plage

Et croyait tout savoir et n'avait rien compris,

C'était moi, c'était moi !J'avais quinze ans,

C'était moi !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je t'ai taguée va faire un tour sur mon blog
bisous
pat

Anonyme a dit…

Paisible, tu es aussi taguée sur mon blog...reste zen
bisous